Artiste invitée
Victoire Barbot
Après ses études aux Beaux Arts de Paris, Victoire Barbot continue ses recherches sur différents états possibles d’une même sculpture. Elle construit des agencements qu’elle nomme “Misensemble” en élaborant des équilibres précaires avec des matériaux collectés qu’elle emboite, déploie et range dans l’espace. Puis elle les archive par le dessin et finit par les classer de nouveau en dessinant ses sculptures sous une forme rangée qu’elle renomme “Misenboite”.VB se nourrit de collections, et classifications d'objets, matériaux, couleurs, surfaces, mots et histoires qu'elle entreprend à la rencontre des habitants et artisans des lieux où elle travaille et interroge les notions d'espace, de sculpture et de peinture. Plus récemment, des recherches en bas-relief la conduisent à interroger le cinéma.Depuis 2014, Victoire Barbot a participé à de nombreuses expositions en France et à l’international, et tout particulièrement au Mexique où elle entreprend de nombreuses actions en espace public.Parmi ses récentes expositions : Raw Material à la Galerie Eva Meyer, Scabellon à la Galerie Double V (Marseille) en 2017 ; Mas opacidad au Muca Roma (Mexico), Solo Show el quitasol à Carta Blanca (Mexico) en 2018 ; Ebullicion au Kunstraum am Schauplatz (Vienne) en 2019 ; Jeune Création en 2020...
Née en 1988 à Dreux. Elle vit et travaille entre sa ville natale, Marseille et Mexico.
Dessin vidéographique
Jan-Philipp Fruehsorge
Né en 1968 à Berlin. Études d'histoire de l'art, d'histoire, de théâtre et de cinéma à la FU Berlin.
Textes sur l'art et le cinéma pour le Tagesspiegel et la section berlinoise de la FAZ Assistant de galerie 2003-2015 directeur de la galerie fruehsorge dessins contemporains
Coopération avec des institutions, des collections et des projets internationaux de dessin : C4RD, Londres, Drawing Room London, Drawing Center Diepenheim, NL, FUKT - Magazine de dessin, le Grand Dessin, Anonyme Zeichner, Collection Sarah-Ann et Werner H. Kramarsky, NYC, Rijksmuseum Amsterdam Rédacteur et auteur de publications sur le dessin, dont "Biliographie zur Zeichnung", dans Kunstformum International, vol. 196 Il fait partie du conseil consultatif de la Graphische Gesellschaft zu Berlin depuis plusieurs années.
Programmation : Raphael Decoster (Fr 1988), Edith Dekyndt (Be 1960), Simon Faithfull (Gb 1966), Helena Hernandez (Mex 1983), Stella Geppert (1976 Ger), Sandra Krasker (Fr 1976), Hayoun Kwon, (Kor 1981), Rurru Mipanochia (Mex 1989), Christine Rebet (Fr 1971), Guillaume Pinard (Fr 1971), Anne Mundo (1982 Germany), Nicole Wendel (Ger 1975).
#7 clous
#7 clous à Marseille, relève d’une approche autobiographique du commissariat d’exposition : un artiste, impliqué depuis toujours dans la transmission, le partage, et dont le projet curatorial est d’inviter des artistes qu’il a pu rencontrer, côtoyer et aimer dans son parcours personnel et professionnel ; de Sonia Delaunay dont il fût l’assistant et le biographe jusqu’aux plus jeunes de ses anciens élèves. Nous sommes ici chez lui, conviés à une rencontre autour d’un échantillon de travaux d’artistes reconnus ou émergents, dans une brève histoire libre et subjective de l’art contemporain. { Grégory Murot }Carlos Kusnir
Wilfried Almendra - Charlie Vérot
American Gallery (Marseille) / L’artprendl’air
Le Nouveau Jeu de Marseille
Artistes : Claire Dantzer, Julie Dawid, Jérémy Delhome, Sara Fiaschi, Karine Rougier, Mayura Torii, Gérard Traquandi.
Disobey Orders, Save the Artists dans le cadre de Manifesta 13 – Parallèles du Sud Le Jeu de Marseille fut créé en mars 1941 par les artistes surréalistes exilés à la Villa Air-Bel à Marseille, qui attendaient leur visas pour fuir le régime de Vichy et l’Europe en guerre. Ces 16 dessins du jeu, dans la collection permanente du Musée Cantini, sont l’exemple de la vitalité de la création artistique face à une situation politique d’incertitude, de peur et d’horreur.
Dans ce Nouveau Jeu de Marseille, 7 jeunes artistes marseillais réinventent le célèbre Jeu de cartes. Les emblèmes des 4 As sont réexaminés pour manifester les thèmes pertinents de la société d’aujourd’hui : l’Œil symbolise la suprématie du regard ; la Puce l’omniprésence de l’électronique ; la Pièce l’échange perpétuel ; la Coquille représente les origines de la vie fragilisée aujourd’hui. Avec de nouveaux personnages et thèmes, ces 17 dessins originaux lèguent à Marseille une archive contemporaine de Manifesta 2020.
Marseille Design Méditerranée le dessin contemporain dans le design
MDM point de rencontre des créateurs, invite les designers du Sud
Théoriciens et praticiens s’accordent sur le fait que le design est une discipline du projet et qu’en ce sens, il réunit le temps de la conception, c’est-à-dire le dessein, et celui de la mise en forme, le dessin. Cette fusion de l’intention et de la réalisation qui s’opère déjà du point de vue étymologique (design en anglais ou disegno en italien signifient à la fois concevoir et dessiner), s’appuie notamment sur la capacité d’anticipation et de représentation que permet l’expression graphique pour s’exprimer et se développer.
Longtemps cantonné au stade préparatoire d’un projet, le trait a vite dépassé sa seule fonction descriptive. En devenant un outil d’exploration, d’expression sensible et directe, il fait la synthèse des recherches successives du créateur et retrace ainsi la genèse de ses idées.
Moyen d’exploration de soi-même et de communication avec les autres, le dessin sous toutes ses formes, contribue à l’émergence des idées, tout autant qu’à l’élaboration d’une signature.
Fabrice Pincin, Marseille Design Méditerranée
Artistes présentés
AATB (Andrea Anner & Thibault Brevet)Justine Batteux
Geoffrey Pauchard
Hommage à René Ragueb
Le design implique d’être à l’écoute des gens et de se mettre à leur service, René Ragueb faisait les deux à la perfection.
En pratiquant, enseignant et promouvant avec une inextinguible énergie cette discipline, il a transmis sa passion auprès de nombreuses personnes qu’il avait aussi l’élégance de faire se rencontrer. Membre incontournable de Marseille Design Méditerranée, il a grandement œuvré aux actions de l’association qui bénéficiait de son enthousiasme permanent.
Il nous a quitté le 15 juillet de cette année, et il nous manque terriblement.
Tchikebe, éditeur d’art
Imprimeur et éditeur d'oeuvres d'art depuis plus de 10 ans, l'atelier Tchikebe propose des sérigraphies originales élaborées par un constant partenariat avec les artistes. En ce lancement de la saison du dessin, il met à l'honneur des oeuvres dont le travail graphique est prédominant. À ce titre, Chourouk Hriech, Myriam Mechita, Olivier Morvan, Jean-Luc Moulène, Alain Séchas et Jeanne Susplugas seront les artistes représentés. L'atelier profite de cet événement pour exposer des oeuvres inédites pour le plus grand plaisir des visiteurs.Programmation associée
Michèle Sylvander - juste un peu distraite
Le Frac dédie chaque année depuis 2015 une exposition à la Saison du dessin sur le plateau expérimental dans le cadre de Pa-réidolie, salon international du dessin contemporain à Marseille. L’exposition Juste un peu distraite révèle au public un corpus de dessins inédits de Michèle Sylvander réalisés sous forme d’un rituel matinal. Tirés de petits carnets et réalisés au crayon noir, parfois légèrement réhaussés de couleurs, ils dévoilent des thèmes récurrents qui traversent et fondent la démarche de l’artiste.
L’exposition au plateau expérimental du Frac révèle un corpus de dessins inédits réalisés sous forme d’un rituel matinal. Tirés de carnets et réalisés au crayon noir, parfois légèrement rehaussés de couleurs, ils dévoilent des thèmes récurrents qui traversent et fondent la démarche de l’artiste. Les questions de filiation, de généalogie, de gémellité, de genre, de sexualité, de rapport entre l’homme et l’animal, l’expression de pulsions plus ou moins contenues sont également présents dans son travail photographique et son travail de vidéo. On ne ressort pas indemne de cette confrontation avec ces dessins, entre rêves, traumas et fantasmes avoués ou inachevés.
Michèle Sylvander, Juste un peu distraite
Maïté Álvarez - Atlas de nuit
Dans le cadre de Paréidolie, salon international du dessin contemporain. En partenariat avec le Centre Wallonie Bruxelles/Paris et dans le cadre de sa saison Parallèle « L’Instant t » / Marseille 2020. Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International, du CWB/Paris, de Charleroi Danse – centre chorégraphique de Wallo-nie- Bruxelles et de la maison du spectacle - La Bellone, Bruxelles.
Maïte Álvarez interroge les correspondances entre l’espace scénique et les espaces de l’exposition et de l’édition. Son parcours hybride (graphisme, danse) la conduit à chercher sans cesse la porosité entre les « corps vivants » et les « corps objets ».
©Maïte Álvarez, Atlas de Nuit, souffler des mondes dans la choré()graphie, édition d’artiste, Bruxelles, 2018