Programmation
associée - dessin vidéographique
Jan-Philipp Fruehsorge
… after the rain: embracing transformations
Certains événements - césures existantes - n'apparaissent souvent que rétrospectivement comme des coupures visibles dans le flux de la vie. Du point de vue de la distance, il est plus facile de reconnaître qu'il y a un avant et un après.
Aujourd’hui, le temps semble apparaître avec d’énormes fractures dans le rythme de la vie quotidienne. Les pandémies, les guerres, le climat, l’économie et les défis écologiques qui changeront de façon irrémédiable la planète, interpellent les artistes du monde entier.
« Europa after the rain » (L’Europe après la pluie) est le titre de deux oeuvres importantes de Max Ersnt, qui décrivent cette césure de différentes manières : la grande catastrophe est reprise, sans être directement illustrée.
Cette année, dans le cadre de PAREIDOLIE, la sélection de dessin vidéographique emprunte à ce titre et pose la question de ce grand paradigme de la transformation comme une force du design créatif.
Robbie Cornellissen a réalisé un film existentiel qui fait allusion à la nouveauté, nécessaire nécessaire pour survivre ; Kota Ezawa rappelle l’événement capital de la chute du mur de Berlin ; Boris Labbé explique comment la tradition et la nature trouvent leur propre langage au sein des arts indigènes.
Fay Formisano a créé une réflexion poétique qui extrait nos rêves des os des morts. Une utopie qui réconcilie momentanément le monde des vivants et celui des morts. Miranda Jarvid tend un miroir à la fugacité des petites choses, tandis que Chris Doyle décrit le fanatisme perpétuel de l’ascension et de la croissance, associé avec nos métropoles.
Certain events - caesurae in existence - often only appear in retrospect as visible cuts in the flow of life. From the perspective of distance, it is easier to recognise that there is a before and an after.
Now, times seem to have dawned with huge cracks in the rhythm of everyday life. Pandemics, wars, climatic, economic and ecological challenges that will permanently change the planet are challenging artists worldwide.
"Europa after the rain" is the title of two important works by Max Ernst that describe such a caesura in different ways. The great catastrophe is echoed without being directly illustrated.
The film selection for Pareidolie this year borrows from this title and poses the question of the great paradigm of transformation as a force of creative design.
Robbie Cornellissen has made an existential film that alludes to the coming new that is needed to survive, Kota Ezawa recalls the momentous event of the fall of the Berlin Wall, Boris Labeé talks about how tradition and nature find their own language in the art of indigenous peoples.
Fay Formisano has created a poetic reflection that extracts our dreams from the bones of the dead. a utopia that reconciles the world of the living and the dead for a moment. Miranda Jarvid holds up a mirror to the transience of small things, while Chris Doyle describes the perpetual fanaticism of rise and growth associated with our metropolises.
Programmation :
1. Faye Formisano, FR - They Dream In My Bones - Insemnopedy II, 2022 (17:00)
2. Robbie Cornelissen, NL - Terra Nova, 2021 (17:13)
3. Chris Doyle, US - Swell, 2017 (10:13)
4. Miranda Javid, US - Little winds that died immediately, 2019 (6:20)
5. Eleonore Geissler, FR - Présences Circulaire, 2021
6. Moana Vonstadl, AU - My body is so resilient, 2021, (4:50)
7. Kota Ezawa, DE - THERISEANDFALLOFTHEBERLINWALL, 2021, (2:30)
8. Boris Labbé, FR - Sirki, 2019 - 4 films
9. Kim Noce, UK - Cities of Ladies, 2020 (8:48)